Événement : Les Échos du 22/05/14

Depuis vingt-cinq ans, Acrotir à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) s’est spécialisé dans les interventions d’accès difficile, comme les chantiers en hauteur et en milieu confiné ou souterrain. De grands groupes industriels tels qu’ Areva, Andra, Bouygues, SNCF ou Total ont régulièrement recours à ses prestations pour des opérations de mise en sécurité et de maintenance d’installation.

Forte de cette expérience, l’entreprise lorraine souhaite élargir son offre et s’intéresse au marché de l’urgence. « Notre premier rôle est d’intervenir en amont, afin de réduire les risques, mais nous sommes fréquemment sollicités sur des sites sinistrés ou lorsque le danger est imminent en cas d’incendie, explosion, pollution ou risque technologique », explique Laurent Elles, le président fondateur. Il a créé dans son entreprise un département alerte, une cellule de crise dotée d’un numéro d’appel téléphonique dédié. Outre ses propres moyens humains et techniques, Acrotir peut mobiliser rapidement un réseau de partenaires indépendants ou franchisés, et de fournisseurs. « Notre expérience et les matériels et solutions techniques nous permettent d’agir en appui des services de secours ou quelquefois à leur place », souligne le dirigeant

Une cellule de recherche

D’ici à la fin de cette année, ils seront environ 70, principalement basés dans le quart nord-est. Le nombre d’intervenants devrait rapidement croître pour s’étendre sur l’ensemble du territoire. Pour élaborer son offre d’intervention d’urgence, Acrotir a identifié les spécialités techniques et humaines nécessaires pour compléter ses propres compétences. Les membres de ce réseau sont tous formés aux modes opératoires mis au point par l’entreprise lorraine pour atteindre le même niveau de compétence que son personnel et proposer une réponse homogène aux difficultés rencontrées par les clients.

Depuis sa création en 1990, Acrotir, qui emploie une vingtaine de salariés et réalise un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros, s’est diversifié. Il a intégré une cellule de recherche et développement, et un bureau d’études pour concevoir de nouvelles solutions.

Pascal Ambrosi, Les Echos

Correspondant à Nancy
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